Des lampes se déplacent sur des rails
dans des allers/retours continus en projetant les ombres portées, les couleurs et
les reflets de tout ce qui se trouve devant elles : sculptures
de têtes d'animaux en fils de fer, masques en
papiers découpés, gélatines de couleurs, miroirs peints, bouts d'aluminium
etc.
De cette façon, de grands tableaux se dessinent en même temps qu'ils s'effacent sur l'ensemble des murs de la salle d'exposition.
Des images de petites figurines
sont projetées à travers des lentilles.
Comme des spectres sortant des murs, ils tournent sur eux-mêmes tout en défiant la pesanteur.
Une musique composée par la
violoncelliste Marielle Auger est diffusée pour accompagner les spectateurs dans cette rêverie contemplative.